Claude, ce n’est pas son vrai prénom. Et c’est tout lui : un artiste qui brouille les pistes, aime le mystère, mais écrit des chansons d’une sincérité désarmante. À 25 ans, ce jeune musicien originaire de la région parisienne s’impose peu à peu comme l’un des nouveaux visages de la scène pop-électronique française.
Son premier EP, Bientôt la nuit (2022), posait déjà les bases : une pop sensible, traversée de sons techno et de textures électroniques. Début 2024, il revient avec Addition, un morceau intense où il chante : « Moi, je suis à mon maximum. » Pourtant, ce n’est qu’un début.
Claude y parle sans détour d’angoisses, de deuil, de sexualité, sur des nappes synthétiques façonnées avec Alexis Delong, le producteur de Zaho de Sagazan. L’influence se fait sentir, mais Claude garde sa propre voix — grave, sensible, toujours sur le fil.
Sa franchise, sa voix et ses choix artistiques ne passent pas inaperçus. Eddy de Pretto l’invite sur ses premières parties. Zaho de Sagazan et November Ultra valident aussi. Et cette année, Claude a déjà foulé la scène B du festival Art Rock, une étape importante dans son jeune parcours.
Sur scène, il commence à oser plus : lui qui a pratiqué le hip-hop pendant dix ans veut désormais intégrer le mouvement à ses concerts. Il sera bientôt accompagné de deux musiciens pour des shows plus vivants et libérés.
Son premier album est attendu pour l’automne 2025. Claude l’annonce comme un projet « très personnel, d’une franchise absolue », écrit en solitaire dans les Vosges, loin du tumulte.
Il y transforme ses doutes en musique, avec une précision presque chirurgicale et une émotion brute. Derrière l’apparente timidité, un vrai talent d’auteur, déjà repéré par les grands noms de la nouvelle scène.